Sex toys « écorotiques » de la saint Valentin
Pour la saint-Valentin, vous avez décidé de pimenter vos jeux érotiques avec un sex-toy. Mais n’achetez pas n’importe lequel. Avant d’investir, assurez-vous que votre joujou soit « écorotique ».
Les matériaux utilisés ne doivent présenter aucun danger pour l’organisme et la planète, ce qui n’est pas toujours le cas. Nous remercions d’ailleurs les écologistes allemands qui, les premiers, ont tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer le fait que la majorité de ces gadgets contiennent des quantités trop élevées de plastifiants et autres produits chimiques peu recommandables. Pour l’instant, il n’existe aucun contrôle ni norme imposée dans leur fabrication. Volker Beck, le premier secrétaire général du parti Vert allemand, a demandé au gouvernement d'Angela Merkel de mettre en place une réglementation qui limite les taux de substances chimiques utilisées. Ce n’est pas encore le cas en France.
Choisissez votre vibrateur sans phtalates – interdits pour les jouets d’enfants mais pas pour ceux des adultes – ou autres horreurs comme le toluène.
Il doit être doux, avec une texture agréable, de préférence en silicone médical, être rechargeable (si ce n’est pas le cas, utilisez des piles rechargeables) ou fonctionner à l’énergie solaire, avec une bonne autonomie si ne voulez pas qu’il vous fasse le coup de la panne sur la route du nirvana. Il faut qu’il soit puissant et sans risque de surchauffe s’il est réglé sur l’intensité la plus élevée pendant longtemps. Sélectionnez un modèle simple à programmer, peu bruyant et facile à laver. Certains passent même au lave-vaisselle. Les derniers nés de ces sex toys sont de plus en plus variés et sophistiqués, avec commande à distance. Et, bien évidemment, ils doivent être recyclables.
Avant de tester votre acquisition et avant même de donner le mode d’emploi à Raymond, contemplez tous les deux cet objet avec une grande émotion et dites-vous que son ancêtre est plus vieux que l’agriculture. Eh oui, les archéologues trouvent toujours et partout ce grand classique du patrimoine de l’humanité, avec des objets de la vie courante comme les peignes et les aiguilles à coudre. Apparemment, pendant la préhistoire, le sexe n’était pas tabou. On peut imaginer qu’à l’Âge de glace, pendant que les Raymond Pierrafeux partaient chasser le mammouth, leurs femmes se consolaient avec des phallus en pierre, en corne ou en ivoire. Tous parfaitement écologiques.