Une moto propre sans polluer

Raymond, fan de Robert Pirsig, a décrété le 29 avril journée mondiale du nettoyage de moto. 

Bien entendu, crise oblige, la JMNM est placée sous le signe de l’efficolonomie, furieusement tendance ces derniers temps. La preuve ? Même Moto Magazine s’y met. Si ! Raymond a été carrément bouleversifié en lisant comment nettoyer sa moto sans polluer et avec beaucoup moins d’eau.

Imaginez le choc quand il a appris que, pour chaque lavage, il consommait entre cent et cent cinquante litres d’eau. Et qu’en plus, même en utilisant son savon noir écolo-compatible préféré, il polluait. Comment est-ce possible ? Hélas pauvre Raymond, la saleté lavée de sa Fat boy n’est pas bonne pour l’environnement.

Depuis, sérieusement sensibilisé aux problèmes engendrés par le bichonnage des motos, notre bien-aimé toilette sa Harley adorée non plus sur du béton mais sur une surface perméable comme le gravier, le gazon ou la terre. Les microbes qui y vivent sont d’excellents filtres naturels. Ils décomposent une partie des composants non grata des eaux de lavage et les empêchent de couler vers la bouche d’égout la plus proche. Pour faire la vidange, il la béquille sur un lit de vieux cartons d’emballage qui filtrent les graisses et les cambouis.

Ceci dit, ce ne sont pas les particuliers qui utilisent le plus d’eau ou qui polluent le plus. Contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, l’agriculture intensive et l’industrie sont, de très loin, les plus grands coupables.

Attention : même en utilisant un produit éco-compatible pour laver votre moto ou vos outils, les eaux usées ne peuvent en aucun cas être jetées dans les égouts. Récupérez-les dans des récipients vides, fermés, et bien identifiés, et déposez-les à la collecte des déchets spéciaux des ménages dans votre parc à conteneurs.

 

Dans Savons noirs à tout faire